« Premièrement, tu n’entretiendrais plus jamais de pensées négatives. Deuxièmement, si une pensée négative se glissait vraiment, tu l’extirperais immédiatement de ton esprit. Tu penserais à autre chose, délibérément. Tu changerais tout simplement d’idée. »
Conversation avec Dieu Neale Donald Walsch
« Je me libère de la loi de cause à effet de mes croyances limitantes »
(en lien avec l’article de 15 octobre 2017 rubrique : autour de la kinésiologie : 10 clés à dépasser pour être libre et heureux)
Nous remettons rarement en doute nos croyances sur nous-mêmes ou sur la vie, mais sommes-nous d’accord pour les remettre en question, sommes-nous prêts à penser que peut-être… ce ne sont pas les nôtres et qu’elles appartiennent à l’inconscient collectif familial, à notre culture judéo-chrétienne ? Ces fameuses croyances qui nous empêchent d’exprimer nos ressentis.
Dans l’enfance, on fait ce que l’on peut… Adulte, nous allons mettre en place un système sophistiqué. Nous allons nous identifier à nos pensées, à des croyances, la plupart du temps empruntées aux autres, à notre milieu d’origine ou en réaction à notre milieu d’origine, à la mode ou contre la mode, à l’époque ou contre l’époque, afin de ne pas ressentir l’absence de conscience de nous-mêmes.
Et si la vie ne répond pas souvent à notre attente d’évènements positifs, de bonne santé, d’amour, de réussite professionnelle, il suffit de regarder de plus près nos sentiments vis-à-vis de nous-mêmes et le peu de considération que nous avons à notre égard pour comprendre quels sont les signaux que nous émettons et qui créent notre réalité extérieure. Dans quels états sont nos croyances ? Si elles sont un ballet constant de pensées dévalorisantes sur nous-mêmes, elles risquent de créer des situations, des rencontres qui vont générer de la dévalorisation chez nous… encore et encore.
Nous héritons également des croyances de nos parents, comme autant d’empreintes généalogiques, ce qui peut devenir un véritable frein à notre réussite.
José vient faire une séance de kinésiologie car il a le projet de créer une entreprise de biscuits bio. Il veut être sûr de mettre toutes les chances de son côté pour réussir. Dans la famille de José, la vie a toujours été difficile. Il est issu d’une famille d’immigrés espagnols, ils ont quitté l’Andalousie parce qu’il n’y avait pas de travail. Ils ont toujours vécu modestement en France. Gagner facilement de l’argent n’est pas l’expérience de la famille ni sa croyance ; c’est plutôt travailler beaucoup pour avoir peu. Comme une sorte de fidélité familiale (également en mémoire transgénérationnelle voir la psychogénéalogie), José ne pense pas mériter et pouvoir obtenir l’abondance financière. Le libérer de cette empreinte lui permettra d’être libre de créer un autre schéma avec l’argent.
En mettant de la conscience dans notre discours intérieur et en traitant nos pensées négatives comme des ennemis qui tenteraient de nous envahir, nous pouvons nous libérer. Pour contrecarrer cette « mécanique » quelque peu compulsive, je propose régulièrement la technique du « Je jette » qui consiste à observer les pensées dévalorisantes et les traiter comme des intruses dont il faut se débarrasser.
La technique du « Je jette » a le grand mérite de mettre de la distance avec les pensées négatives qui nous traversent. « Je suis mauvais… oui peut-être un peu quand même », non avec cette méthode, nous ne négocions pas. Une pensée dévalorisante ou négative : un ennemi, « Je jette ». Les résultats sont étonnants, nous reprenons ainsi le contrôle de notre espace mental intérieur.
La réalité que nous vivons ne serait rien d’autre que le reflet de nos pensées et de nos croyances. Ainsi la spirale créative est amorcée : je pense donc je crois, je crois donc je crée, mais si je pense avec des pensées de dévalorisation sur moi-même, je crée des évènements difficiles dans ma vie qui cautionnent ainsi les croyances limitantes que j’ai envers moi.
Changer le filtre avec lequel nous percevons notre réalité nous permettrait d’avoir des pensées qui créent un futur plus heureux. Rappelons-nous de la loi d’attraction et elle ne fonctionne positivement uniquement lorsque nous sommes alignés, consciemment et subconsciemment. Hélas bien souvent, nous réagissons et être en réaction c’est juste se prémunir contre les coups, c’est mettre en place des mesures de précaution.
Notre cerveau primaire est à ce niveau un amplificateur prodigieux. Il retient l’idée dominante de la formule ou de la suggestion. Ainsi, pour : « Je me libère de mes peurs et de mon sentiment d’insécurité », le subconscient retient « peurs et insécurité ».
Si nous utilisons cette formulation, nous ouvrons la boîte de Pandore. Employez des formulations positives vous concernant est bien plus judicieux car « Il sera fait selon ce que tu crois».