Pascale Pénellon - kinésiologue Avignon - Vaucluse
conceptrice et formatrice de stages K.I.E.S.
(Kinésiologie Intention Et Sens)

actualités kinésiologie - pratiques et témoignages"Se connaitre et se libérer de ce qui nous entrave"

au dela du mental Pascale Penellon - kinésiologie et subconscient

« Et si nous pouvions dépasser nos besoins compulsifs d’appartenance et de reconnaissance à tout prix, nous serions libres d’être libres d’être nous-mêmes, enfin… »

kinésiologie et besoin de reconnaissanceComment a-t-on répondu à mes besoins lorsque j’étais en pleine construction de moi-même, c’est-à-dire pendant ma petite enfance et ensuite mon enfance ? ». Les difficultés futures viennent de là : « Si les parents n’ont pas répondu positivement à mes besoins de base, il est fort probable que je me promène avec de lourdes valises à l’âge adulte. » Les grandes souffrances liées au manque d’estime de soi ont souvent pour résultat de nous faire vivre des situations où nous acceptons l’inacceptable. Nous allons rencontrer des situations qui vont nous replonger dans la blessure initiale, comme si nous avions aimanté cette souffrance. Nous pourrions même penser que le ciel conspire contre nous !
La kinésiologie va permettre de connaître la genèse du mécanisme de dévalorisation et du système mis en place, afin de nous en libérer.

La socialisation et l’estime de soi, viennent respectivement en troisième et quatrième niveau sur la pyramide de Maslow ; après le besoin de survivre et d’être en sécurité, nous passons aux besoins suivants : Besoin d’être reconnu par la famille et par un groupe d’amis, reconnu et apprécié.

Les besoins d’appartenance et d’estime par le groupe.

Pierre ment depuis son plus jeune âge.

A un an et demi il est inquiet, c’est la naissance de ce petit frère qui vient lui « prendre » ses parents, mais le vécu qui va le dévaloriser de façon durable, nous le trouvons avec le test musculaire kinésiologique, à l’âge de six ans quand il rentre en CE1… à l’école des filles ! (à cause d’un problème d’effectif). Seul garçon dans sa classe, à une époque où la mixité n’existait pas et seul garçon dans la cour de récréation, il s’adaptera et apprendra les jeux de filles. Je teste avec la kinésiologie : Le mot « déconnecté » apparaît comme réponse à cette situation. Pour s’adapter, pour ne pas souffrir des moqueries des copains qui, de la cour voisine l’observent et se moquent, Pierre se déconnecte de lui-même, ignore ce qu’il ressent pour ne pas laisser la charge émotionnelle l’envahir. Bien après cet épisode, il continuera à s’adapter et mentira pour ne pas avoir à se positionner. Nous travaillons en énergétique pour qu’il soit enfin libéré de cet évènement dont il prend maintenant la pleine mesure : « Effectivement je me suis oublié pour les autres, depuis toujours pour être accepté et je me suis arrangé avec la réalité pour ne pas me sentir rejeté. »

La réponse des parents au besoin d’appartenance et de reconnaissance de l’enfant va déterminer l’estime que l’adulte aura pour lui-même.
Et si nos besoins n’ont pas été reconnus pendant l’enfance, nous risquons d’attendre de nos relations une reconnaissance excessive.
Afin d’avoir quoi ? Un peu de considération ? Mais c’est souvent le contraire qui se produit. Il est fort probable que si l’on s’oublie, les autres nous oublient aussi. Alors la blessure continue, on ne fait que rejouer la même souffrance : « J’avais besoin d’être aimé et je continue d’attendre et même si je suis disponible et attentionné pour l’autre, il ne me reconnait pas ».

Gislaine, maman avant l’âge.

Gislaine a la charge de ses frères à huit ans. Ses parents avaient un commerce et guère de temps pour s’occuper de leurs trois enfants. Elle se retrouve chargée de famille, donne le biberon, change les couches, habille tout le monde, accompagne son petit frère à l’école avant d’y aller aussi. Et le soir, la même charge : le bain du bébé, la table à mettre, surveiller ce petit monde, être responsable comme une grande. Voilà pourquoi elle vit un sentiment de grande frustration et de profonde dévalorisation. Nous allons construire l’objectif de séance* en kinésiologie suivant : « J’ai de l’estime pour moi », car elle continue de trouver sa place uniquement dans le service aux autres.

Depuis nos séances de kinésiologie, Gislaine prend des cours de dessin, apprend la musique et fait des voyages. Elle avait grandi trop vite et n’avait pas vécu son enfance. Elle avait eu juste le rôle d’une mère avant l’âge. Elle aurait pu, avec le recul, être fière de ses capacités en faisant face à toutes ses responsabilités, mais elle ne l’a pas été. Il a fallu pendant les séances lui apprendre à s’occuper d’elle en la libérant de son sentiment de solitude et de dévalorisation.

Et si nos besoins n’ont pas été reconnus pendant l’enfance, nous risquons d’attendre de nos relations une reconnaissance excessive.
Afin d’avoir quoi ? Un peu de considération ?
Mais c’est souvent le contraire qui se produit. Il est fort probable que si l’on s’oublie, les autres nous oublient aussi. Alors la blessure continue, on ne fait que rejouer la même souffrance : « J’avais besoin d’être aimé et je continue d’attendre et même si je suis disponible pour l’autre, il ne me reconnait pas ».

*Un objectif de séance : nous construisons toujours un objectif dans une séance de kinésiologie à partir d’une phrase positive. La formulation est primordiale : Par exemple, Georges n’a pas confiance en lui, il est d’une nature inquiète, pour tout. Nous n’allons pas formuler l’objectif de cette façon avec des mots négatifs. L’objectif sera formulé ainsi « J’ai confiance en moi et je suis serein.

Nous avons aussi quelques fois à faire à l’interprétation de l’enfant. L’adulte que nous sommes devenus cautionne la plupart du temps ses souvenirs d’enfant.

Réalité ou interprétation ?

Stéphanie vient me voir pour un problème de confiance en elle. « Mes parents m’aimaient moins que les autres, ils me comparaient tout le temps à mes frères et sœurs. Je suis la troisième d’une famille de cinq enfants. Eux, réussissaient dans leurs études ». Je lui demande si sentiment d’être moins aimé peut être l’interprétation de l’enfant qu’elle était. Elle réfléchit et me dit qu’elle l’a ressentie comme ça. Les réprimandes ont été pour elle des preuves du manque d’amour de ses parents.

Nous travaillons sur la confiance en elle et nous émettons l’idée qu’elle a peut-être cru ne pas avoir été aimée, en remettant dans le cadre de l’époque la difficulté des parents à exprimer leurs sentiments. Les parents des générations précédentes pensaient que l’amour pour leurs enfants allait de soi puisqu’ils répondaient aux besoins de l’enfant pour qu’il ne manque de rien. C’est pour eux la manifestation de leur amour et la preuve irréfutable : « Je me suis bien occupé de toi, tu n’as manqué de rien ». Qu’en penser ?

Est-ce l’interprétation de celle qui voit ses parents avec ses yeux d’enfant (et la mémoire qu’elle en a), et qui font juste l’erreur de ne pas mettre des mots sur leur amour ? Il peut effectivement exister une incompréhension forte entre l’enfant et ses parents : l’enfant reconnaît l’amour principalement à travers des actes de tendresse, des manifestations physiques et des mots d’amour. C’est l’amour « non ressenti » dans l’enfance qui va être la source d’incompréhension. Le sentiment de n’avoir pas été reconnu pendant son enfance sera sa réalité et participera au manque de confiance de Stéphanie. Il ne s’agira donc peut-être, que du manque de discernement de Stéphanie enfant.
Nous parlerons alors d’incompréhensions mutuelles.

Il est important de dire que nous interprétons et que nous ne pouvons pas toujours nous fier à nos ressentis d’enfant.

Derrière notre besoin de reconnaissance et notre besoin d’appartenance à la famille ou à un groupe, que nous soyons enfant ou adulte, nous avons le besoin d’être aimés.

Dévouée pour être aimée.

Sylvie a toujours besoin d’être rassurée sur les sentiments des autres à son égard. Elle aimerait que nous travaillions sur cet objectif : « Je sais que mon entourage m’aime ».
Elle me dit qu’elle en fait toujours beaucoup pour les autres et elle a compris que cela la rassurait de se rendre indispensable.
Elle aimerait dépasser ce fonctionnement. Nous nous connaissons bien avec Sylvie et je lui propose de « pousser un peu plus loin » l’objectif. Je lui propose : « Je me libère de mon besoin d’être aimée », sachant que l’objectif est ambitieux et qu’une séance ne règle pas une attente aussi prégnante et nous allons découvrir que cela réveille plusieurs engrammes*. Le test musculaire nous amène directement à des mémoires héritées.
Cet objectif réveille des fonctionnements dans son arbre généalogique. Les ancêtres de Sylvie avaient, nous supposons, un besoin de reconnaissance sociale et affective. Nous faisons une correction énergétique pour dépasser ce formatage.
Nous allons trouver une croyance personnelle qui concerne Sylvie : « Si je me libère de mon besoin d’être aimée, je ne serais pas aimée ». Ce qui est une réaction erronée et elle en convient.
Nous continuons alors avec une injonction familiale qu’elle reconnait comme le noyau implicite de toute son enfance : « Tu dois être gentille pour être aimée ». Nous finissons la séance avec : « J’ai le droit de ne pas écouter les autres ».
Sylvie est assistance sociale, je lui propose donc de faire la distinction entre sa fonction professionnelle et sa vie en dehors des heures de travail. Aider les autres, oui mais pas à plein temps.

*L’engramme : en psychologie, souvenir laissé par un évènement. En neurophysiologie, trace biologique (trace ou artefact) dans le cerveau. « Le rôle de la mémoire est de favoriser l'adaptation des êtres vivants à leur milieu […] ce qui aboutit à constituer en eux une sorte d'image ou de modèle interne de l'environnement ; l'engramme, si ce mot correspond bien à une réalité concrète, ne pourrait être qu’un simple reflet de la structure du flux d'informations afférentes. » (Alfred Fessard neurologue).

La source du notre mal-être peut venir de plusieurs conjonctions : par l’enfance non guérie ; par des croyances limitantes : sociales ou religieuses ; par des héritages transgénérationnels.